Le moment qui suit la perte d’un être cher, le deuil, est une étape difficile qui s’inscrit dans un processus linéaire en quatre temps. La mort d’un parent, d’un ami, d’une connaissance engendre une première phase de choc durant laquelle la perte est difficile à accepter. On parle même de déni de la réalité de la perte. Puis vient une phase de protestation durant laquelle les individus ressentent de la douleur, mélangée à de la colère : une phase indispensable à la reconnaissance du décès de leur proche. Troisième étape : l’acceptation, qui passe par le désespoir et une profonde tristesse. La dernière étape, la quatrième, est une réorganisation, qui n’est possible qu’après avoir accepté la perte d’un proche : c’est la fin du deuil.
Que faire, lorsque l’on perd un proche ?
Il ne faut pas confondre « dépression » et la réaction normale d’une personne lorsqu’elle fait face à la perte d’un proche. Les quatre phases présentées plus haut sont des étapes psychologiques essentielles, qui s’inscrivent dans le processus naturel de deuil.
Malgré cela, il n’y a pas véritablement de recette miracle pour surmonter un deuil. Il est important que ceux qui restent soient bien entourés, afin de faire face au sentiment de solitude qui envahissent les personnes en deuil. Pour aider les personnes endeuillées à surmonter la disparition d’un proche, il ne faut pas hésiter à participer activement aux démarches, rituels importants qui suivent la mort de quelqu’un, quels qu’ils soient. Ces rituels peuvent être religieux, mais incluent également des témoignages de sympathie et de soutien ou encore l’envoi de cartes de remerciement de décès (http://remerciementdeces.fr) pour ceux qui ont perdu un proche et qui souhaitent remercier les personnes présentes aux obsèques du défunt.
Un deuil sur cinq peut être compliqué, et cela peut se transformer en deuil pathologique dans 5% des cas, requérant une aide psychologique (ceci est le cas dans des situations traumatisantes comme le suicide, la maladie, la perte d’un enfant…).
Laisser le temps au temps…
L’adage est très vrai en situation de deuil : le temps aide à réparer et à panser les plaies. Généralement, le premier « anniversaire » de la mort d’un proche représente une étape importante qui permet la réalisation, pour ceux qui restent, du fait qu’il a été possible de continuer à vivre malgré tout. Rien ne sera plus comme avant, bien entendu, mais il est important de chercher un nouvel équilibre et de penser à soi et à ses propres projets, à sa vie, en conservant un lien avec l’être cher qui a maintenant un autre statut.