Le jeu d’échecs, ce catalyseur de développement personnel
Esprit d’analyse, aptitude à identifier les brèches pour s’y engouffrer, rationalisation de la prise de décision rapide, flexibilité de la stratégie, capacité de concentration… le jeu d’échecs n’a de jeu que le nom ! Véritable catalyseur de soft skills et d’aptitudes transposables dans la vie privée et professionnelle, le jeu d’échecs mêle divertissement et développement personnel, comme vous allez pouvoir le constater.
Les échecs : une conjoncture exceptionnelle, un engouement inattendu
Par un concours de circonstances plutôt exceptionnel, le jeu d’échecs est revenu sur le devant de la scène, rivalisant avec les jeux de société les plus plébiscités par les Français comme Le Cluedo, La bonne paye ou encore l’Escape Game. D’un côté, la mini-série Netflix à succès « Le Jeu de la Dame » a « glamourisé » l’échiquier et les pièces aux yeux de la nouvelle génération. De l’autre, la pandémie du coronavirus et les restrictions qui en découlent (confinement et couvre-feu) ont poussé les Français à renouer avec les jeux de société. Des enseignes comme JouéClub ont annoncé avoir doublé leurs ventes en jeux d’échecs en hors saison, comme le relate cet article de BFMTV.
C’est une bonne nouvelle à bien des égards. Au-delà de la convivialité et du divertissement qui caractérisent une partie d’échecs, c’est surtout la dimension développement personnel qui nous intéresse ici. Vous vous en doutez, le jeu d’échecs dépasse de loin l’acceptation populaire du « jeu » pour s’imposer comme un catalyseur intellectuel, un genre de gymnastique de cerveau, un concentré de logique et d’esprit critique et, par ricochet, un outil de développement personnel intéressant.
Les échecs, une belle métaphore de la vie
Comme vous allez pouvoir le constater, la configuration des parties d’échecs peut être superposée à bien des aspects de notre vie, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel :
- La connaissance théorique n’est rien si elle ne s’accompagne pas d’une capacité à appliquer les enseignements sur l’échiquier. Pour progresser, le joueur acquière, parfois inconsciemment, une aptitude à prendre du recul, à gagner en perspective, à reconnaître des bouts de partie et à les associer à une stratégie gagnante ou, à minima, à se dissocier d’une stratégie de jeu qui lui a fait perdre des points.
- Sur l’échiquier, l’adversaire est imprévisible. Sur le marché, votre concurrent l’est tout autant. Pour tirer son épingle du jeu dans les échecs, il s’agira d’insuffler de la flexibilité à la planification et de prévoir systématiquement des stratégies d’urgence. Cet aspect des échecs se transpose d’ailleurs très bien dans la vie privée des joueurs.
- Les échecs sont un jeu de logique, de concentration et de stratégie… mais c’est aussi un jeu que l’on peut qualifier d’ « opportuniste », au sens premier du terme. En effet, pour gagner, surtout face aux meilleurs, il faudra apprendre à détecter les brèches et s’y engouffrer après avoir évalué les conséquences éventuelles.
- Enfin, et c’est sans doute l’aptitude la plus explicite, les échecs sont un excellent moyen de travailler sa capacité de concentration, dans un monde où nous sommes exposés à plus de 15 000 stimuli par jour. Et lorsqu’il s’agit de développement personnel, la capacité de concentration est sans doute l’aptitude la plus décisive, que ce soit au bureau ou à la salle de sport. C’est également cette même capacité de concentration qui vous aidera à économiser votre ressource la plus précieuse : votre temps. En apprenant à vous concentrer dans les règles de l’art, vous gagnez en productivité et dégagez du temps pour vos passions, pour vous reposer ou pour accomplir plus de choses.
Les échecs, un facteur de socialisation
En réalité, le jeu d’échecs est sans doute l’une des activités les plus « égalitaires » sur le plan social. Les deux joueurs n’ont besoin que d’un kit d’échecs, et peuvent même bricoler un échiquier d’appoint sans impacter la partie. Ce n’est pas le cas des sports les plus communs qui nécessitent un terrain de jeu, des équipements plus ou moins onéreux et éventuellement des équipes. Parce qu’il peut être pratiqué un peu partout et en toutes circonstances (y compris dans les transports en commun), le jeu d’échecs est un formidable facteur de socialisation. Le jeu royal ne reconnaît pas l’âge (Marcus Carlsen est numéro un mondial depuis l’âge de 23 ans), le sexe (des compétitions mixtes émergent) ou encore le statut social (Fahim Mohammad, enfant sans papiers, fils d’immigré clandestin, est le champion de France pupille en titre). Enfin, les joueurs d’échec sont liés par un code de conduite inspirant, sacralisant le respect de l’adversaire et la perpétuation des valeurs nobles du jeu royal.
Alors, convaincu par l’intérêt des échecs dans votre quête de la meilleure version de vous-même ? Cliquez ici si vous souhaitez acheter un échiquier de qualité !